Dans cette étude, publiée dans la revue "Antiviral Therapy" en 2008, des chercheurs du département de médecine de l'université de Hong Kong, ont démontré que les nanoparticules d'argent pourraient être utilisées pour inhiber la réplication du virus de l'hépatite B en raison de sa capacité à se lier avec l'ADN viral.

 

Selon les auteurs de l'étude:

"Il a été démontré que les nanoparticules d'argent présentent des activités cytoprotectrices prometteuses envers les cellules T infectées par le VIH; Toutefois, les effets de ces nanoparticules vers d'autres types de virus restent largement inexplorés. Le but de la présente étude était d'étudier les effets des nanoparticules d'argent sur le virus de l'hépatite B (VHB) .... Les activités anti-VHB in vitro de ces particules ont été déterminés en utilisant la lignée cellulaire HepAD38 comme modèle d'infection ... une analyse de titrage d'absorption a montré que les nanoparticules ont une bonne affinité de liaison pour l'ADN du VHB ... nous avons constaté que les ions d'argent pourraient interagir directement avec les particules virales VHB révélées par microscopie électronique à transmission."

 

Les auteurs de l'étude ont conclu:

"Les nanoparticules d'argent pourraient inhiber la production in vitro de VHB ARN et virions extracellulaires. Nous émettons l'hypothèse que l'interaction directe de ces nanoparticules d'argent sur de l'ADN du VHB ou les particules virales est responsable de leur mécanisme antiviral."